Les travaux souterrains permettent de réaliser, sous terre, des ouvrages destinés à la circulation des personnes, des véhicules et des marchandises (tunnels routiers et autoroutiers, tunnels ferroviaires, réseau de transport collectif urbain, métro-RER, voiries urbaines souterraines) ou des fluides (galeries et collecteurs d’adduction d’assainissement ou d’évacuation d’eau).
Les bâtiments en béton armé sont les monuments historiques du XXe siècle. On pense à Notre-Dame du Raincy, Saint-Joseph au Havre, la villa Savoye ou Notre-Dame de Royan. Les architectes des Monuments Historiques s’emploient aujourd’hui à restaurer et à transmettre ces monuments de béton : ainsi les halles du Boulingrin à Reims et les unités d’habitation de Le Corbusier à Marseille sont actuellement en chantier. On sait moins que dès la fin du XIXe siècle, le Service des Monuments Historiques, avec ses architectes, fut précurseur de l’utilisation du béton armé pour la restauration des monuments et pour la construction des édifices publics. Je pense à Anatole de Baudot, plus proche collaborateur d’Eugène Viollet-le-Duc, créateur dès 1887 de « L’École de Chaillot», où sont enseignées les techniques contemporaines de restauration pour la formation des architectes du patrimoine.