Après de nombreux mois d’échanges et de discussions, le programme INIES a validé en juin dernier la recommandation des pouvoirs publics (Direction de l’Habitat, de l’Urbanisme et des Paysages) d’affecter au laitier, un sous-produit de la fonte, une partie des émissions de carbone liée à la production de l’acier. Rappelons que jusqu’à présent n’étaient pris en compte dans les valeurs du ciment composé pour partie de laitier que les impacts liés au transport, au séchage et à la préparation du laitier. Le principe retenu est celui d’une allocation économique entre la fonte et le laitier de haut fourneau à hauteur de 1,4%.

Cet arbitrage, que la profession cimentière appelait de ses voeux depuis longtemps, revient donc à attribuer 83 kg de CO2 par tonne de laitier sur les 1 623 kg de CO2 émis par tonne de fonte.

Le SFIC a donc mis à jour ses DEP Ciment en tenant compte de cette nouvelle exigence, entrainant pour certains ciments une modification de leur impact proportionnellement à leur teneur en laitier.

Les informations sont disponibles sur la base INIES ainsi que sur le site www.infociments.fr.

Parallèlement, le SFIC travaille à la mise à jour complète de ses DEP Ciment, avec une publication prévue au premier trimestre 2023 pour tenir compte de l’évolution normative qui entrera en application en France en octobre 2022 (norme 15804+A2/CN).

Cette mise à jour de nos DEP ciments est la conséquence des nouvelles directives dues par le régulateur. C’est pour la filière une opportunité de mieux mesurer l’impact environnemental du ciment et de poursuivre les travaux pour identifier les solutions qui permettront d’abaisser ce poids carbone. Mesurer avec précision l’impact carbone des matériaux est une exigence pour toute la filière de la construction.” Bruno PILLON, Président du SFIC.



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