Un phénomène irréversible

L’augmentation de la concentration des Gaz à Effet de Serre (GES) dans l’atmosphère, générée par les activités humaines provoque une augmentation de la température moyenne à la surface de notre planète, et perturbe de manière irréversible toute la machine climatique.

Cette hausse de la température provoque sur l’ensemble de la terre un changement climatique ou, plutôt un dérèglement climatique sans précédent, reconnu par l’ensemble de la communauté scientifique.

Ce dérèglement climatique s’accélère et ses impacts multiples et complexes sont de plus en plus importants. Son évolution est désormais inévitable en raison de l’inertie du système climatique.

Il affecte toutes les régions du globe, n’épargne aucun territoire et menace en particulier notre capacité à assurer nos besoins fondamentaux.

Ses impacts mettent en péril les écosystèmes, la biodiversité et la vie humaine.

La lutte contre les effets du changement climatique est devenue pour l’humanité un enjeu à la fois économique, sanitaire et écologique.

Des effets multiples et complexes

Le changement climatique se manifeste par de multiples effets :

  • l’augmentation des températures moyennes et des températures maximales à la surface de la planète,
  • l’évolution du régime des précipitations et de la concentration des épisodes pluvieux : précipitations plus intenses augmentant le risque de crues et d’inondation,
  • l’augmentation de la sévérité et de la fréquence de tempêtes et des cyclones,
  • la modification du cycle de l’eau,
  • l’accentuation du stress hydrique et des tensions accrues sur les ressources hydriques,
  • le changement du cycle des gelées et la diminution de l’enneigement : moins de neige mais des épisodes d’enneigement plus intenses,
  • l’évolution du régime des vents : la circulation des masses d’air est perturbée ce qui modifie le régime des vents,
  • l’évolution de la température des mers et des océans, des cours d’eau et des lacs,
  • l’acidification des eaux des océans : l’acidification provoque la disparition de nombreuses espèces,
  • la modification des écosystèmes marins,
  • l’augmentation du niveau des mers et des océans : d’après les estimations des experts 80 cm à 1 m d’ici la fin du siècle,
  • l’augmentation du risque de submersion des zones littorales et l’érosion du trait de côte,
  • des pressions plus intenses sur la biodiversité.

La France n'est pas épargnée

En France, le dérèglement climatique se traduira d’ici 2050 par des extrêmes climatiques plus intenses et plus sévères dont les effets sont déjà observables :

  • canicules et vagues de chaleur plus fréquentes et plus fortes,
  • hausse du niveau de la mer,
  • risques accrus de submersion et retrait du trait de côte,
  • modification du régime des précipitations,
  • inondations par ruissellement plus importantes en particulier en zone urbaine.

Les effets croissants du changement climatique, contribuent à l’érosion de la biodiversité, perturbent le rythme naturel d’adaptation des écosystèmes et augmentent les pressions sur les espèces et les habitats naturels.

En zone urbaine, le changement climatique aura sur les populations et les activités économiques des effets de plus en plus marqués tels qu’une augmentation du risque et de l’importance des inondations par ruissellement et le développement du phénomène d’Ilot de Chaleur Urbain (ICU).

Des solutions béton pour soutenir la résilience climatique

Les solutions constructives en béton offrent des alternatives pour réaliser des ouvrages adaptés à la lutte contre les effets du changement climatique dans trois principaux domaines:

  • le développement des sources d’énergies renouvelables pour décarbonater la production d’énergie,
  • la lutte contre les Ilots de Chaleur Urbains,
  • la gestion des eaux pluviales et la maîtrise des risques d’inondation.

 



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Voir aussi
  • 07/09/2020
    Ilots de chaleur urbains - notions
    L’effet d’Ilot de Chaleur Urbain (ICU) est un phénomène physique climatique qui amplifie les effets du changement climatique en zone urbaine. Il désigne la différence de température de l’air - entre 3 °C et 10 °C - observée entre les milieux urbains et les zones périphériques.