Le mobilier et l’activité domestique peuvent émettre plus de polluants
que le bâtiment

L’école des Mines d’Alès a réalisé des mesures dans ses salles de classe. L’étude a fait ressortir que le mobilier est le principal responsable des émissions de COV.

La Direction des Risques Chroniques de l’Ineris a évalué l’impact des activités domestiques. Elle a trouvé du formaldéhyde dans neuf produits ménagers testés sur dix. Une nouvelle étude faite à la demande de l’INERIS, publiée en 2019, et portant sur 33 références de produits d’entretien, industriels ou faits-maison, réitère la nécessité de pratiques d’aération systématiques et du respect des précautions d’usage.

Les gestes quotidiens ont également une forte incidence

« Il faut limiter l’utilisation de parfums d’intérieurs comme les bâtons d’encens et les bougies parfumées qui peuvent émettre du benzène et du formaldéhyde. Aussi, le nettoyage humide de l’intérieur permet de limiter l’empoussièrement et donc notre exposition aux particules fines. » Docteur Fabien Squinazi, ex-directeur du Laboratoire d’Hygiène de la ville de Paris. Ceci est confirmé par l’étude INERIS/CSTB de 2017, qui évalue l’exposition aux polluants émis par les bougies et les encens dans les environnements intérieur.

L’utilisation et l’exploitation du bâtiment sont fondamentales

La société Bouygues Immobilier a mesuré dans les bureaux de ses collaborateurs les concentrations de COV en temps réel. Le promoteur constate qu’à son siège d’Issy-les-Moulineaux (92), quand il y a du monde en salles de réunions, les COV augmentent. En revanche, dans son immeuble du 32, avenue Hoche à Paris, la concentration est divisée par trois entre le jour et la nuit. Ceci s’explique par l’effet de la ventilation qui démarre à 5 heures du matin et s’arrête à 22 heures.
 



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